PRESENTATION 6R6 et ses carnets de route autres qu’en R6

Ah, M....(Censure auto) alors , je pensais justement que c'était une voie réservée aux Renault ...

Faut faire comme Coluche dans inspecteur la bavure.

Kaplan a écrit:

90€ c'est parce que tu as payé rapidement (minoré) et ça peut être accompagné de 1 à 4 points en moins sur le permis en fonction du dépassement de la vitesse autorisée.

Moi j'y ai eu droit 2 fois (45€ + 1 point). Une fois pour un dépassement de 1 km/h et une autre fois pour un dépassement de 3 km/h.

J'ai bien conscience d'être un délinquant de la route...

Je confirme...je suis un délinquant récidiviste: aujourd'hui PV reçu, 92 km/h au lieu de 90 km/h. 45€ à payer rapidement + 1 point en moins...

Kaplan a écrit:

Je confirme...je suis un délinquant récidiviste: aujourd'hui PV reçu, 92 km/h au lieu de 90 km/h. 45€ à payer rapidement + 1 point en moins...

je te foutrais tout ça en taule moi !

Exactement au même endroit que la dernière fois, un vrai récidiviste je vous dis... Par contre jamais eu le moindre contrôle d'attestation depuis le début des confinements...

excellent !!

Bienvenue !

La semaine dernière, j’avais quelques jours de congé, j’ai donc décidé de faire un grand tour avec l’R16, sans trajet défini et sans savoir où dormir. A la voile, tout seul, et hop ! J’en profite car en août, même pour sortir de son lit, faudra un test PCR et un pass sanitaire.
Je prends d’abord la direction de la Sologne où je pique-nique au bord d’un étang. En mangeant, je me décide pour vadrouiller en Touraine, c’est juste à côté. Je croise pas mal de châteaux et de caveaux troglodytes le long de la Loire. Premier dodo à Saint-Pierre-des-Corps, après 500 km parcourus.


J’arrive rapidement en Picardie. Rien à voir…


Ce monument m’indique que je croise le méridien de l’observatoire de Paris


Marais en Sologne



Lundi, pendant le petit déj’, j’hésite sur la direction à prendre : Vendée et Marais poitevin, ou Alsace ? J’opte pour cette dernière région et je file plein est. Je traverse le Berry, vaste plaine céréalière comme la Beauce, la Picardie, la Flandre et la Champagne où le productivisme agricole se matérialise par des tracteurs qui coûtent dix fois le prix de votre maison et des moissonneuses-batteuses hautes comme une église, bref pas mon truc ce genre de patelins. A Dun-sur-Auron, j’achète deux sièges de 304 fourgonnette puis je cherche un lac pour me rafraîchir. Je vais faire trempette à la Machine (Nièvre) dans un petit étang tout ce qu’il y a de peinard. Eau à 24°, plage à 25. Je longe le Morvan et traverse le vignoble des grands crus quand je me soucie enfin de mon couchage. Je trouve une chambre d’hôtes à Seurre (Côte d’Or), en bord de Saône. Il y a un petit resto à 5 mn à pieds, nickel, je passe une bonne soirée !


Chenonceau


Garage à Dun-sur-Auron (Cher)


Toiture d’un manoir bourguignon




Le lendemain matin, je tente de réserver ma prochaine nuit dans une ferme-auberge vers la route des crêtes et le Petit Ballon, mais tout est plein. Pas grave, j’oblique vers le nord pour rejoindre ma maisonnette en Haute-Marne. J’en profite pour saluer Joffroy à la Grande-Résie (Haute-Saône), où je retrouve ma vieille n°5 désormais sans utilisation. Joffroy me montre sa collection d’autos et m’invite à manger. A contre-courant de la mode, il a su reconstituer une authentique cuisine traditionnelle, avec carreaux de ciment peints, buffet en bois et véritable Frigidaire remotorisé. La pièce a un charme inconnu des cuisines-laboratoires d’aujourd’hui. Dommage qu’on soit devenus si rares à ne pas mépriser l’ancien… Baignade au lac de la Liez en fin d’après-midi (eau à 23°, plage à 22), puis excellent resto à Langres (je vous donne l’adresse : hôtel de l'Europe, rue Diderot). Encore 25 km et je rentre dans l’ancienne maison de mon grand-père, où tout est resté en place comme s’il allait rentrer d’une minute à l’autre !



Chez Joffroy


Le mercredi, j’ai la flemme de rouler, je vais juste faire un tour vers Coiffy, charmant terroir rural et vallonné connu pour son petit vignoble, à deux pas de Bourbonne.

Paysages hauts-marnais





Le lendemain, cinquième jour, départ à l’aube, dans la brume, je poursuis vers le nord et j’arrive bientôt en Lorraine. Je vais voir les trois derniers hauts-fourneaux lorrains à Pont-à-Mousson (l’un d’eux est encore en service) et je sillonne cette belle région où j’ai pas mal de racines, et où j’ai habité et travaillé il y a une trentaine d’années, quand j’étais jeune et beau… C’est en mi-journée que je prends connaissance du décès de Phil47. Je ne le connaissais pas, mais à travers ses posts, il me semblait sympathique et intéressant, et j’attendais une occasion de le rencontrer. Comme le cagnard sévit toujours, je m’offre une baignade au Val d’Iré puis chambre d’hôtes à Charency-Vezin (Meurthe-et-Moselle). Excellente ambiance à table ce soir, notre hôte est pleine d’humour et les autres vacanciers, tous des habitués, sont très sympa.


Paysage d’Haute-Marne dans la brume d’un petit matin tout neuf !


Borne fluviale au bord de la Moselle canalisée, à hauteur de Pont-à-Mousson


Voilà tout ce qu’il reste de la filière fonte en Lorraine (Saint-Gobain à Pont-à-Mousson)


Crusnes (Meurthe-et-Moselle)


L’église en fer des cités ouvrières de Crusnes


Un café de village entre Longwy et Longuyon (Meurthe-et-Moselle), qui devait grouiller de vie pendant les Trente Glorieuses




Vendredi matin, on se marre encore bien au petit déjeuner où deux couples de retraités nous ont rejoint et je me résous à reprendre la route. Resto à Montmédy-haut à midi, puis dernière baignade au lac des Vieilles-Forges (Ardennes). Retour dans le Nord en fin d’après-midi après 1900 km parcourus !


Avioth et sa superbe recevresse (Meuse)



Lac des Vieilles-Forges (Ardennes)


Retour à la maison !

Ah zut, j'étais à Tours la semaine dernière dernière, si j'avais su que tu venais par là, je t'aurais dit de passer à la maison.

Ah zut, c’est vraiment ballot. J’avoue que j’y pense quand je vais à Paris et à Reims, mais Tours, j’avais zappé. Dommage.

Petites réflexions concernant ta R16: S'agissant d'une TS de 1ère génération (feux en amandes) et la TS ayant commencé à être commercialisée en 1968, le premier millésime était dépourvu de feux de recul. Je pense donc que ta TS date de 1969 ou 1970. Pour 1971 l'arrière a été modifié avec des feux rectangulaires. Le tableau de bord des TS du 1er millésime était légèrement différent.
Autre remarque, sur la 1ère photo on aperçoit que l'aiguille du compteur est à 100 km/h alors que celle du compte tours est à 3.000 tr/mn et alors que le levier de vitesses et en position haute. Régime bien trop bas pour être en 3ème, j'en déduis donc que c'est en 5ème et que la boîte provient d'une TX. Modification souvent effectuée. Ma R16 TL faisait un bouquant d'enfer avec sa boîte 4 ...

En tous cas ta TS est superbe et tu as fait un très beau reportage.

La prochaine fois que tu vas en Lorraine, essaie d'aller à Bar Le Duc. Superbe ville avec sa ville haute et son quartier Renaissance. L'influence espagnole y est encore bien visible et c'est la ville des Ducs de Guise. J'y ai de la famille et y vais régulièrement.

Tu es particulièrement observateur ! En effet ma TS a reçu une boîte 5 (et le volant de direction) de TX.
Et il s’agit d’un modèle 1970 (novembre 1969).
J’aime beaucoup le département de la Meuse. Je connais peu Bar-le-Duc, mais j’aurais plaisir à y aller si tu t’y trouves un jour !

Sa c'est une belle petite promenade

6R6 a écrit:

Tu es particulièrement observateur ! En effet ma TS a reçu une boîte 5 (et le volant de direction) de TX.
Et il s’agit d’un modèle 1970 (novembre 1969).
J’aime beaucoup le département de la Meuse. Je connais peu Bar-le-Duc, mais j’aurais plaisir à y aller si tu t’y trouves un jour !

Sur ma TL de 76 j'avais effectué quelques améliorations: volant de TX, essuie glace arrière et aileron de TX, feux de recul de TX avec catadioptres séparés, feu de brouillard arrière, longues portées de TS.

Pour info j'interviens souvent sur le forum R16 car je la connais particulièrement bien et même plus que la R6. C'est pour ça que j'ai fait des remarques qui m'ont immédiatement sautées au yeux sur ta R16 TS (R1151).

Bonne année à tous les sixters !
Ou du moins pas plus mauvaise que 2021, mais avec les vaccins tous les trois mois et les pass vaccinaux, c’est pas gagné…
2021 fut en tout cas une année faste pour la Renault 6 qui a enfin fait l’objet d’un livre et d’une maquette au 1/18e.

De mon côté, j’ai roulé 21.500 km avec mes dix voitures, grâce à mes escapades en Auvergne, en Touraine et Bourgogne et dans le Marais poitevin.
L’R6 n°6 toujours en tête avec 6352 km, talonnée par l’R16 (6202), l’R6 n°7 remontant à la 3e place avec 1993 km.
Les sept Peugeot se partagent le tiers restant du kilométrage. J’essayerai d’équilibrer un peu pour 2022, mais un tour de France avec la n°6 est déjà prévu pour aller vous dire bonjour !
Et depuis 1989, j’en suis à 477.166 km effectués en Renault 6.

Parcours R6 n°6 en vert, R16 en rouge pour 2021


Souvenir du Marais poitevin l’été dernier, à deux pas de chez Guillaume (Hot import).

Pas mal tout ça !, effectivement, vu la carte, y'a de la balade, de belles photos, c'est cool.

Aller je relance un sujet ici pour 6R6
Combien de Kilomètres en R6 depuis le début si tu note biensur
Tu dois pas être loin du Million de Kilomètres en R6 du coup contact Renault ils t'offriront peut être une voiture neuve

Yes !, ils vont te filer une Zoé !

hot import a écrit:

Yes !, ils vont te filer une Zoé  !

Oubliés les problèmes de carburation !

Le million ? Je n’y arriverai jamais ! Le demi-million, ce sera déjà bien, je pense l’atteindre vers 2025.
Je n’ai quasi pas roulé avec mes R6 depuis le début de l’année, j’en suis à 477.528 km précisément aujourd’hui.

Moi, rouler en Zoé ? J’ai plus de chance de me déplacer en montgolfière qu’en voiture moderne !

J’avais promis à mon fiston qui s’intéresse aux grands paquebots de l’emmener à Saint-Nazaire pour voir les Chantiers de l’Atlantique spécialisés dans la construction navale. Avec les suggestions de Webmobeur, j’ai donc monté un petit programme. Merci à lui, dommage qu’il n’ait pas été dispo pour nous voir à nouveau !

Dimanche 10, je démarre l’R16 choisie pour le voyage en raison des parcours autoroutiers prévus, on charge les bagages… et à une minute du départ, le moteur cale ! Je diagnostique très vite une panne d’alimentation (pompe à essence, réservoir ou canalisation entre les deux, le trou d’évent du bouchon de remplissage n’étant pas en cause). Ce n’est pas la première fois que le circuit d’alimentation de cette voiture me donne du soucis et je me promets de changer toutes les durites d’essence à mon retour. C’est une chance que la panne soit survenue à la maison ! Pour l’heure, l’R6 n°6 attendant toujours sa révision, c’est le break 304 GLD qui remplace l’R16 au pied levé et nous prenons la route à 9h15.
Bien sûr, la moyenne va baisser considérablement, et une fois sur l’autoroute, je bloque le compteur à 95 au lieu des 110 prévus avec l’R16. Par contre le budget carburant sera largement divisé par deux !
En mi-journée, nous arrivons au Havre, ancien port d’attache du paquebot France dont nous allons voir l’extrémité de la proue exposée sur le port. Triste sort que celui de ce paquebot, symbole maritime des Trente glorieuses, vitrine d’un savoir-faire et d’un art de vivre à la française, démonstration de puissance de notre pays. Mais l’avion se développe, les charges augmentent après mai 1968, le Queen-Elizabeth II le concurrence dès 1969 et la hausse du dollar en 1973 augmente encore les coûts d’exploitation. Peu avant le choc pétrolier qui portera le coup de grâce, le Ministre de l’Economie et des Finances Giscard d’Estaing préconise de stopper les subventions d’Etat maintenant le navire en service. Au printemps 1974, le candidat Giscard d’Estaing promet de poursuivre les subventions pour sauver le paquebot s’il est élu… et le 1er juillet 1974, le Président Giscard d’Estaing annonce la fin des subventions. On connaît la suite, ni la longue mutinerie de l’équipage, ni la puissante chanson de Michel Sardou, ni la grève générale à la Compagnie Générale Transatlantique ne sauveront le navire. Son abandon symbolise finalement bien le renoncement à la grandeur de la France qui caractérise l’époque actuelle post-Trente glorieuses.
Bon, revenons au voyage en 304 ! Après avoir longé le port du Havre sur une dizaine de kilomètres, nous empruntons le pont de Normandie et allons faire un peu de plage à Blonville, près de Deauville. La chaleur est insupportable. Faut dire que j’ai le chic pour partir en voyage à chaque canicule…
Fin de l’étape chez le père de Manu, au pays du camembert ! Total de la journée 423 km.

Voilà ce qu’il reste du France, extrémité de la proue ramenée du chantier d’Alang (Inde)


Le pont de Normandie, d’une portée de 856 m (la plus longue de France)


La jolie chambre rose de notre première nuit. C’est quand-même plus raffiné et chaleureux que le blanc !



Lundi 11, direction l’estuaire de la Loire, après avoir emmené mon fils voir Camembert (vous remarquerez qu’il est souvent question de fromages dans mes carnets de route !). En fin d’après-midi, on se refait un peu de plage à la Turballe mais l’eau est glacée, malgré les 35° voire plus ! Resto le soir à Guérande. Chambre d’hôte à Mesquer où nous passerons deux nuits. Total de la journée 384 km.

Rencontre inattendue à Camembert avec cette GS break phase 2 contemporaine de ma 304, et immatriculée en Grande-Bretagne !



Joli poteau indicateur


Maison typiquement normande


La 304. Elle est du millésime 1980, le dernier des 304, et a reçu à ce titre le moteur des premières 305 diesel, nettement plus coupleux que le XL4D des 204/304 antérieures


On arrive à Mesquer




Mardi 12, plage le matin et visite d’Escal’Atlantic, musée consacré aux paquebots de la grande époque situé à la base sous-marine de Saint-Nazaire (je me demande au passage de quoi on pourrait qualifier dans la postérité la grande époque en évoquant le premier quart du 21e siècle…). Dans ce musée ont été recréées différentes parties des paquebots mythiques : cabines, salle des machines, coursives, timonerie, ponts… c’est très bien fait.
Au retour, on traverse les marais salants. Après le remplissage des bassins par l’eau de mer, les paludiers attendent un certain seuil d’évaporation pour récolter le sel. Crêperie à Guérande ce soir. Total de la journée 99 km.

Dolmen de Kerbourg


Chaumière de la Brière


Marais de la Brière


Superbe peinture murale


Un pétrolier sort du port de Saint-Nazaire


Les marais salants




Mercredi 13, retour à Saint-Nazaire pour visiter cette fois les Chantiers de l’Atlantique. Là, 3300 salariés travaillent sur les 110 ha du site. Ça fait du bien à notre époque de voir encore une grande entreprise qui tourne à plein régime ! C’est quasi une exception. Quatre ou cinq navires (dont un militaire) sont en cours de construction, à des niveaux d’avancement différents. Trois ans sont nécessaires pour construire un navire tête de série (prototype), et deux seulement pour les éventuels suivants identiques. Les premiers paquebots transatlantiques y ont été construits dès 1862. Des paquebots de légende ont suivi : Ile-de-France, Normandie (qui est parti en fumée à New-York en 1942) et bien sûr l’infortuné France, dernier de la liste, achevé en 1962. Notons que le porte-avions Foch y fut construit en même temps que France. Ensuite, les chantiers ont sorti des pétroliers, puis des méthaniers… avant de revenir aux paquebots (de croisière cette fois) qui n’ont malheureusement pas la grâce de leurs aînés Normandie et France car ils ressemblent à des HLM flottants de quinze étages. En parallèle, les chantiers fabriquent aussi des sous-stations électriques pour les parcs éoliens en mer.
La visite commentée se fait en bus et le spectacle est grandiose. Le petit est impressionné, et l’amateur de tourisme industriel que je suis est comblé !
En début d’après-midi, je décide qu’on a assez transpiré avec cette maudite canicule et nous filons d’une traite jusqu’à Granville, le Cotentin étant cette semaine la seule région de France où l’air est respirable ! Un de mes collègues en retraite s’est justement établi par là, je l’appelle mais pas de bol, il est en voyage dans le Nord à vingt bornes de chez moi ! On trouve avec bien du mal une chambre d’hôte à Bréhal car le secteur est envahi d’autres réfugiés climatiques. Plage en fin d’après-midi près de Granville (eau à 23°, plage à 25, ahhhhhhhhhh ça fait du bien !) et resto en bord de mer à Bréhal. Total de la journée 311 km.

Les Chantiers de l’Atlantique (un des paquebots-buildings en construction)


Les chantiers en avril 1960 avec le paquebot France en cours de construction (photo exposée sur le front de mer de Saint-Nazaire)



Puisque je navigue entre Bretagne et Normandie, je reproduis cette excellente carte postale dessinée par Heula. Vous en trouverez plein d’autres si vous allez en vacances en Normandie


Vue sur la baie du Mont-Saint-Michel



Jeudi 14 (je déteste le 14 juillet, jour d’hypocrisie au cours duquel nos dirigeants nous servent des discours tricolores quand ils s’emploient tout le reste de l’année à fustiger les idées patriotiques, peu en phase avec la politique mondialiste qu’ils nous imposent). On se refait un peu de plage le matin et on reprend la route du retour. La 304 diesel tourne rond, avec la régularité d’une locomotive, pas de soucis de ce côté-là. On embarque un stoppeur qui se rend à Caen, un gars bien sympa qui fait du travail saisonnier (récolte des mirabelles en Lorraine, etc…). C’est la première fois que je voyage majoritairement sur autoroute ! Il est vrai que les régions traversées n’étaient pas des plus jolies, à part le pays d’Auge. Et par celle chaleur, je n’avais pas envie de me traîner à 30 sur les ronds-points, ralentisseurs et autres obstacles qui encombrent désormais nos routes. On s’arrête prendre une frite à Maroilles (qu’est-ce que je disais !) et retour à la maison à 20h15. Total de la journée 509 km.



De passage à Rouen, je montre à mon fiston, également grand amateur de trains, le plus grand cimetière ferroviaire de France sur le site de Sotteville. Des kilomètres de locomotives, voitures, automotrices et wagons réformés. Les dernières belles locomotives de la SNCF y attendent l’heure du chalumeau (les BB 15000 en livrée d’origine rouge foncé, orange et grise dont on distingue quelques exemplaires à gauche du diesel bleu au centre de la photo)…



Total du voyage 1725 km. Vacances gâchées par la météo mais on gardera quelques bons souvenirs !

Merci pour ce petit résumé

Ca m'a permis de voyager au fond de mon fauteuil...

Désolé de ne pas vous avoir rejoins, mais ça n'est que partie remise, et il faut que je te fasse goûter le "Curé Nantais" alors (chez nous aussi on aime le fromage   )

Edit : ca doit faire mal au coeur de voir ce "cimetière" de la SNCF... Je n'ai pas connu toutes ces anciennes locos et anciens wagons, mais adorant les anciens utilitaires (en tous genres), je trouve ça dommage de les voir abandonnés à leur triste sort...

C'est comme les bâtisses en vieilles pierres que l'on préfère détruire, envoyant leur histoire aux oubliettes... (il y a des spécialistes dans ma municipalité, sous couvert que cela coûte moins cher à reconstruire... mais quand on voit les constructions actuelles de piètres qualité, je ne pense pas que l'on y gagne au final...)

Bref, ça me donne envie de repartir en vacances avec Mamie R6 moi, et plus précisément sur ses terres de jeunesse (dans l'Indre   )

Un grand merci à mon sympathique voisin, Michael, pour le récit détaillé de son excursion estivale avec sa "non R6". Comme d'habitude, on prend un plaisir infini à lire sa prose ponctuée d'anecdotes.
Ce qui me permet de voyager à moindres frais...
Au passage, je note que Michael "Junior" grandit à vue d'oeil et qu'il partage les mêmes centres d'intérêt que
son père. Comment celà se fait-il ?
Je viens d'ailleurs de recevoir à l'instant la Carte Postale de Michael "Junior" et je l'en remercie !
C'est la 1ère: elle ira rejoindre celles déjà rédigées par son père  
A bientôt pour d'autres escapades.
Les "sixteurs" sont vraiment une grande famille  

Merci Ludo, merci Jean-Pierre !
J’ai regardé à l’R16 ce matin, j’ai déposé la pompe à essence et l’ai alimentée avec de l’essence, elle débite !
Reste la possibilité d’une prise d’air (j’ai déjà vérifié deux raccords sur les trois et une durite sur les deux), de la canalisation bouchée ou de la sortie de réservoir bouchée. J’ai démonté la jauge sur le dessus, ce qui m’a permis de constater que le réservoir est à moitié plein (ou à moitié vide, je vous laisse choisir !) et qu’il ne semble pas y avoir de rouille dans le fond (j’ai promené un aimant télescopique dans le fond, il n’a rien ramassé). Curieux…

Edit
Alors là ça se corse : dernière durite et derniers raccords pas en cause.
J’ai branché une pompe à essence en sortie du réservoir, l’essence arrive.
La canalisation d’essence étant en une seule pièce, impossible d’y introduire un fil de fer pour vérifier s’il y a un bouchon. J’ai donc adapté l’embout de l’aspirateur sur la canalisation côté réservoir et j’ai mis toute la sauce. A l’extrémité côté moteur, on sent l’aspiration. Donc canalisation pas bouchée ou débouchée. On est bien d’accord ? Je remonte le tout, je remplis la canalisation d’essence pour faciliter l’amorçage, j’actionne le démarreur… et l’essence ne gicle toujours pas !
Je ne vois plus qu’une explication : le moteur n’entraîne pas la pompe à essence.
D’après le PR 947, une tige fait l’intermédiaire entre la came supposée du moteur et l’extrémité de la pompe à essence (qui travaille dans le sens axial, de bas en haut). Je vais regarder si l’acier de cette foutue tige ne se serait pas muté en chewing-gum ou en vapeur de mercure…

6R6 a écrit:

Je vais regarder si l’acier de cette foutue tige ne se serait pas muté en chewing-gum ou en vapeur de mercure…

Si ça c'est pas de la recherche de panne en bonne et due forme

On attend la suite

Bon finalement, lors des essais, j’ai changé une durite abîmée et la neuve était un peu trop grosse et un peu trop rigide pour que le collier de serrage soit efficace. J’ai donc créé une prise d’air en amont de la pompe à essence. J’ai remis une durite mieux ajustée et après avoir bien insisté, le moteur est reparti, ouf !
Ceci dit, je ne connaîtrai jamais la cause de la panne d’origine..