Un week-end sur la côte d'Opale en ce début avril printanier !
Départ samedi matin avec l'R6 n°7, on dépose le loupiot chez ses grands-parents à Bavay et on prend l'autoroute jusque Bailleul avant une pause café à Godewaersvelde (l'Alsace n'a pas le monopole des noms à coucher dehors !). Nous poursuivons ensuite vers le nord et retrouvons Yvan059 dans sa ville de Gravelines. Il nous attend avec une de ses deux R6, et ainsi se trouvent rassemblées les deux versions d'R6 du millésime 1971, ma "petite" 850 et sa TL-1100. Sans rien lui demander, Yvan s'était cassé la tête à nous concocter un week-end complet, un vrai voyage organisé, mais Flavie, pressée d'aller se détendre aux caps, m'a incité à alléger un peu ce programme ambitieux ! Nous prenons d'abord une bonne bière au pied du chantier naval du "Jean-Bart", construction de la réplique d'un vaisseau de Louis XIV (57 m de long, 84 canons), ainsi nommé en hommage au célèbre corsaire de Dunkerque.
La fille d'Yvan et son copain nous rejoignent alors pour un pique-nique sur la plage de Grand-Fort-Philippe, puis nous partons vers les caps via Calais et son terminal démesuré, avec les deux R6. On monte au cap Blanc-Nez où, miracle, il n'y a quasi pas de vent, mais malgré le beau temps on ne distingue pas les côtes anglaises, puis pause café sur la plage de Wissant, entre le Blanc-Nez et le Gris-Nez. Là, Flavie nous quitte pour un entraînement de course à pieds qui la mène à Audresselles, à 12 km de là.
On aime beaucoup ce petit coin de France, les paysages sont vallonnés, le littoral est assez sauvage, entre dunes, lande et rochers. Le cap Blanc-Nez est un promontoire côtier de 150 m de haut dont les falaises blanches plongent dans la mer. Quant au Gris-Nez, trois fois moins haut, c'est un vrai cap surmonté d'un phare et du Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage, il marque le point où la côte s'infléchit vers le sud, le point le plus proche de l'Angleterre ainsi que la limite entre la Mer du Nord et la Manche. Un quart du trafic maritime mondial transite par le Pas-de-Calais, le détroit ayant donné son nom au département 62. De nombreux musées sur les guerres et une brasserie fabriquant des bières délicieuses contribuent à l'intérêt des lieux.
Sympathique table d'hôtes le soir à Peuplingues.
Le lendemain matin, retour dans le joli bourg de Wissant pour un café sur une terrasse ensoleillée, puis balade au Gris-Nez, et nous retrouvons Yvan à Boursin (rien à voir avec le fromage). De là, nous le suivons sur des kilomètres et des kilomètres de petites routes et même chemins de terre de l'arrière-pays boulonnais, où les collines offrent ici et là de vastes panoramas. Mais pas de bol, sa fille l'appelle en catastrophe à cause d'une gastro carabinée, et nous poursuivons seuls jusque Cassel où il nous avait retenu une table. On s'offre un délicieux potjevleesch (s'éternue comme ça s'écrit !) dans un estaminet au pied d'un moulin à vent dominant la plaine. Et retour à Bavay pour récupérer notre fiston qui nous cause lui aussi du soucis avec près de 40° de fièvre.
Total du week-end : 565 km et pas un soucis avec l'R6 ! Et un grand merci à Yvan !
Le chantier du "Jean-Bart"
R6 et R6TL gamme 1971 au moulin de Guemps
Sur l'ex Nationale 40 entre le Blanc-Nez et Wissant
Sur la plage de Wissant
En contre-bas du Gris-Nez
Photo du Gris-Nez faite fin 2015, autre météo, autre ambiance. Grandiose !
Retour en 2017 sous le soleil
En descendant sur Escalles
C'est comme le Port-Salut, c'est écrit dessus !
Il y a de tout sur les routes du Boulonnais !
Dans la campagne vers Guînes